Bienvenue sur le site de Paul Melki

"Je suis Paul Melki
En 1986 je suis arrivé ici bas.
Vous ne pourrez pas deviner dans mon image l’espace de mon esprit.
Il me faut un peu de temps pour créer des couloirs tressés de lianes
au-dessus des réseaux de mon cerveau.
Le cri, mon cri est ma carte d’identité devant l’éternité
du silence infernal de la solitude.
Le cri, folle distorsion du silence.
Le cri de Paul, vagissement excentrique,
appel impudique à la régression sonore.
Le cri puise ses racines au plus profond de ma nudité,
de ma mémoire de survivant.
Grenade jetée à la face des citadelles bruyantes où siègent vos orifices vocaux si facilement ouverts."

 

Quand Etre et Paraître

Sont sur un même bateau

Paraître finit par être

Sans se soucier d'Etre

Etre alors mollement doute

Il lui semble plus simple de paraître

Et le voilà Mal-être

Au pays du semblant d'être

 

Paru le 27 août 2008

Aux Editions Calmann-Lévy

"Ce peuple a-t-il acquis une telle sagesse que, loin de se heurter au douloureux et vain désir de la beauté, lucidement il a décidé d’atteindre plutôt les confins de l’horreur ? Las de l’indécision du bonheur à se rendre constant, a-t-il préféré le malheur qui, lui, sait se rendre éternel ?"

 

Samedi 07 février 2009

La Comédie Française

met en espace les poèmes de Paul Melki

au Théâtre du Vieux Colombier

"Un béotien

Navigue moins bien

Qu'un lilliputien

Par temps de chien"

En savoir plus

 

Rubrique imprévue, au gré des jours:

12/02/2012

Fais plus que ce qu'on te demande, ce sera toujours moins que ce que tu peux. Le genre de phrase qui ne sert à rien mais qui fait bien dans le paysage.

25/06/2011

L'impatient a beau s'impatienter, le temps s'en fout.

31/01/2011

Lettre codée
(lire le dernier mot, un vers sur deux)
Ce curé envie le sexe
Comme un organe de ludicité,
A moitié polisson,
Dépourvu de raison.
Il ne sait où gît,
L’infâme ignorant,
L’arrière du devant.
Heureux de son ignominie,
Il se réjouit à l’office,
Joyeux goupillon.
Ce moinillon a la langue,
Ragoûtante,
Mais balourde et pendante.

Saute, si tu veux, mais fais attention que ce ne soit pas dans le vide.

Doit-on renoncer à défendre les causes perdues?

La vérité mérite qu'on la cache, lorsqu'elle se révèle chacun en fait ce qu'il veut. C'est con, hein?

La vengeance est un plat qui se mange puant.

Sans le sourire d'un ami, à qui diras-tu la pluie sur ton visage.

 

Visitez la page "Sculptures": dialogue entre Isabelle Chemin, sculptrice, et Paul Melki
Quand la mort masque l'amour( l'enfant soldat)

Assassin foutu:

"Silencieusement, j'ai bu le sang de mes victimes.
Quotidiennement j'ai déchiré les membres, avalé la chair humaine au goût fade, rongé les os comme un chien ronge sa rage, salivé d'un appétit féroce la moelle qui les faisait vivre.
Je les ai jetés à la haine des hyènes qui les ont brisés de leurs dents acérées.
J'ai quêté pour en avoir toujours plus et la mort m'a ainsi nourri dans ce pays où pourrissent les enfants qui ne sont pas soldats.
Après 10 ans de cette boucherie la guerre s'est achevée et me revoilà affamé.
Dois-je déclencher de nouveaux massacres pour avoir le droit de subsister ?"

Le démon du désir (le personnage violent):

"Quitte ce pays sans regret!
Rejoints les terres hospitalières d'occident où tu conteras tes récits de terreurs.
Accable les de détails les plus horribles, ils en sont friands, eux qui ne peuvent s'offrir tes plaisirs, charge la table de leur conscience de tous les mets malsains.
Ils se pourlécheront, tout en simulant le dégoût.
Ils te pardonneront en te traitant de victime, persuadés que l'enfant ne sait pas ce qu'il fait.
Vas! Avant d'être dévoré à ton tour par un nouveau né."